La côte d'Émeraude
Longchamp se situe sur la belle côte d'Émeraude, au nord est de la Bretagne, s'étendant du cap Fréhel dans les Côtes d'Armor (22), jusqu'à la pointe du Grouin de Cancale en Ille-et-Vilaine (35). Ce spot tient son nom de la plage de Longchamp, qui relie les communes de Saint-Briac-sur-mer et Saint-Lunaire, proches de Lancieux, Dinard et Saint-Malo. Stations balnéaires appréciées des touristes en quête d'air iodé et de tranquillité. La plage s'étend entre la pointe de la Garde Guérin du côté de Saint-Briac à l'ouest, et la pointe du Décollé du côté de Saint-Lunaire à l'est. Le paysage y est particulièrement beau, de par la variété des points de vue qu'offre le chemin côtier, et par les changements incessants liés à la marée et à la météo. Ne vous y trompez pas, il ne fait pas que pleuvoir en Bretagne, loin de là ! La côte d'Émeraude vous garantit de multiples rayons de soleil dans une journée, et si la pluie s'invite, c'est souvent pour contribuer aux arcs en ciel, eux aussi, fréquents sur la mer, particulièrement lorsque la saison automnale approche. Ce bout de Bretagne est aussi apprécié pour sa proximité avec les grandes villes de Rennes et Paris, facilitant les projets d'évasion pour un week-end, que ce soit en voiture ou en train. Ce n'est donc plus un secret, la côte d'Émeraude vous offre l'occasion de vous ressourcer au contact d'une nature, dont la beauté est renouvelée chaque journée, que dis-je... chaque marée!
Une histoire de Longchamp
C'est donc dans ce cadre émeraude, que se situe la plage de Longchamp. Avant de vivre à son tour l'essor du surf actuel, Longchamp fut le théâtre de diverses activités. À la fin du 19è siècle, une petite colonie britannique installée à Dinard souhaite pouvoir pratiquer ses activités favorites et crée ainsi le premier Tennis Club de France, développe la voile en plaisance, la pratique des bains de mer, et construit en 1887 l'actuel Dinard Golf situé sur la commune de Saint-Briac, sur un terrain où vaches et moutons furent les premiers à apprécier le goût iodé. La côte connaît alors un attrait grandissant pour la plage, la douceur de son sable et ses bains rafraîchissants. On aperçoit sur d'anciennes photos, des pêcheurs solitaires, arrivant sur le rivage à bord de leur petite embarcation ressemblant à un canoë, il est alors fort probable que les plus intrépides jouaient déjà avec les vagues pour accélérer leur retour à terre.
La digue de Longchamp a été construite en 1926, dans le but de faciliter l'aménagement de la plage et un projet de lotissement. Les images d'époque montrent l'ambition du chantier, les moyens humains et matériels mis en oeuvre. Une fois la digue construite, elle sert de support aux moments de vie joyeux, comme malheureux lors de la seconde guerre. Les gradins côté plage ne sont pas sans rappeler l'hippodrome parisien du même nom. L'on installe sur la digue des cabines de bain et des sauveteurs veillent déjà sur les baigneurs(ses). Les voitures anciennes s'y garent aussi pour la vue, peut-être le début du "report météo" propre aux amoureux du surf.
Pendant les années 70-80, ces mêmes gradins sont témoins des premières régates de planches à voile, durant lesquelles des centaines de passionnés se rencontrent à l'occasion d'une course bon enfant. Le matériel évolue et vient alors l'ère du windsurf, discipline pour laquelle la côte d'Émeraude a depuis toujours ses meilleurs ambassadeurs. Encore aujourd'hui, lors des conditions propices, plus particulièrement un vent de nord ouest, le niveau des joueurs de vent et de vagues, est à la hauteur de leurs sauts. Nous pouvons citer Karim Goujon pour l'essor du windsurf et sa professionnalisation, Kilian du Couëdic, Stéphane et Léo Lefebvre, pour leur constante motivation au service de la performance, de l'innovation et du partage de leur passion. Ou encore les exploits récents de William Huppert sur le tour mondial de windsurf.
Vous l'aurez compris, au fil des années Longchamp est devenu un terrain de jeu pour les sportifs, mais aussi pour les esprits contemplatifs en recherche d'une respiration au plus près de la nature, et même pour les artistes cherchant l'inspiration à Saint-Briac pour toute saison. C'est ainsi que chaque été, Martin Stockberg, artiste contemporain originaire des Pays-Bas, pratique son art du Landart, dessinant sur le sable à marée basse, muni d'un râteau, des mandalas qui seront immortalisés du ciel, avant de se voir effacés par la marée montante.
La digue de Longchamp a été construite en 1926, dans le but de faciliter l'aménagement de la plage et un projet de lotissement. Les images d'époque montrent l'ambition du chantier, les moyens humains et matériels mis en oeuvre. Une fois la digue construite, elle sert de support aux moments de vie joyeux, comme malheureux lors de la seconde guerre. Les gradins côté plage ne sont pas sans rappeler l'hippodrome parisien du même nom. L'on installe sur la digue des cabines de bain et des sauveteurs veillent déjà sur les baigneurs(ses). Les voitures anciennes s'y garent aussi pour la vue, peut-être le début du "report météo" propre aux amoureux du surf.
Pendant les années 70-80, ces mêmes gradins sont témoins des premières régates de planches à voile, durant lesquelles des centaines de passionnés se rencontrent à l'occasion d'une course bon enfant. Le matériel évolue et vient alors l'ère du windsurf, discipline pour laquelle la côte d'Émeraude a depuis toujours ses meilleurs ambassadeurs. Encore aujourd'hui, lors des conditions propices, plus particulièrement un vent de nord ouest, le niveau des joueurs de vent et de vagues, est à la hauteur de leurs sauts. Nous pouvons citer Karim Goujon pour l'essor du windsurf et sa professionnalisation, Kilian du Couëdic, Stéphane et Léo Lefebvre, pour leur constante motivation au service de la performance, de l'innovation et du partage de leur passion. Ou encore les exploits récents de William Huppert sur le tour mondial de windsurf.
Vous l'aurez compris, au fil des années Longchamp est devenu un terrain de jeu pour les sportifs, mais aussi pour les esprits contemplatifs en recherche d'une respiration au plus près de la nature, et même pour les artistes cherchant l'inspiration à Saint-Briac pour toute saison. C'est ainsi que chaque été, Martin Stockberg, artiste contemporain originaire des Pays-Bas, pratique son art du Landart, dessinant sur le sable à marée basse, muni d'un râteau, des mandalas qui seront immortalisés du ciel, avant de se voir effacés par la marée montante.
Photos d'époque issues du groupe Facebook
"Tu es de St-Lunaire si..."
"Tu es de St-Lunaire si..."
Une belle vague hivernale, photographiée par Léo Laurent de Surf Skeudenn (Photographie de Surf).
L'évolution du surf à Longchamp
Par spot, l'on entend un lieu où il est possible de pratiquer des activités nautiques, de glisse, utilisant divers types de supports. Dans les années 80, en parallèle avec l'engouement du windsurf, certains ont vu la possibilité d'utiliser les planches de surf déjà bien présentes dans le sud ouest. Même sans aller trop loin, sur l'île de Jersey qui fut le premier surf spot en Europe, suite à la visite d'Australiens. Lionel Barzan est l'un de ces précurseurs (connu aussi pour ses découvertes lors de plongées en apnée), avec les frères Prod'homme qui ont le luxe de se mettre à l'eau des rochers de la Garde Guérin, aux pieds de leur jardin.
Le début des années 90 a vu la naissance du premier club de surf de la côte, le Téquila Surf Club, créé par Frédéric Le Guillou et Gilles Ascoet. Avant d'organiser aussi des compétitions, son esprit est pleinement associatif et a pour but de créer des moments de partage entre générations autour de la passion du surf. En plus des rendez-vous sur le spot local, les surf trips organisés sous la forme de week-ends vers les vagues de Quiberon (Morbihan), de la Torche ou de La Palue (Finistère), ont permis à une bande de jeunes de s'épanouir sainement à travers cette activité, de cultiver le goût du voyage et de la rencontre. L'émulation de groupe lors des sessions pour le moins fraîches compte tenu de l'équipement de l'époque, a ainsi favorisé un apprentissage du surf autodidacte, la notion d'école ou de cours n'existant pas encore. Les meilleurs et plus compétiteurs font les premiers résultats aux compétitions régionales, même nationales, que ce soit en shortboard, longboard ou bodyboard. Dans le même temps, Marc Billion devient le premier artisan shaper de la côte, en commençant à créer et fabriquer les planches "Pig" dans son garage à deux pas de la plage. Après des années de formation dans le sud ouest, il s'installera sur la presqu'île de Quiberon en créant la marque existant aujourd'hui sous le nom Atao Surfboards. C'est aussi une période où la conscience écologique émerge davantage, donnant naissance aux nettoyages de plages de la côte avec le concours de la Fondation pour la Nature et l'Homme, et de Surfrider Foundation.
Dans les années 2000, après pour certains avoir voyagé vers d'autres vagues mythiques, entamé leur vie professionnelle avec toujours le surf comme respiration, la génération grandissante prend le relais associatif avec la création du Bernik Surf Club, en continuant la transmission initiée par leurs aînés. Une petite poignée d'entre eux se forme aussi au monitorat de surf. En parallèle, les surfeurs(ses) affluent de plus en plus au fil des dépressions hivernales. Yann Le Herr avec Mistic Surfboards crée le premier véritable atelier de shape, à Pleurtuit puis St-Lunaire. Et plus récemment, Malo Dourver créa les planches MD Surfboards, non loin de la grande plage du Sillon à St-Malo.
Parmi ceux ayant le souhait de transmettre ces valeurs du surf, il y a Morgan Ménez, qui après sa Licence STAPS "éducation et motricité" et l'obtention du Brevet d'État de Surf, fait 4 saisons à Lacanau à l'école "Bo and Co" en tant que moniteur, puis en 2008 il commence à donner des cours de surf sur la plage de Longchamp. Ce qui à l'époque était loin d'être évident, compte tenu de l'amplitude des marées et de la houle parfois capricieuse. En 2009, en parallèle avec sa formation de sophrologue et son travail de sauveteur à la Thalasso de Dinard, il crée Surf Harmony, première école de surf d'Ille-et-Vilaine (35) et de la côte d'Émeraude. Les écoles les plus proches étant à l'époque à Perros-Guirec (Côtes d'Armor) ou à Siouville (Manche). La cabane Surf Harmony est mise en place en 2010 avec la collaboration de la mairie de St-Briac et le maire de l'époque Monsieur Auguste Senghor. L'école propose alors les années suivantes, des stages de surf aux vacances d'été, de Pâques et de la Toussaint, des cours hors vacances pour les locaux ou rennais. En 2014, Surf Harmony est labellisée pour la première fois par la Fédération Française de Surf, montrant son engagement sur la qualité de son accueil, l'enseignement délivré et la sécurité. L'école crée des évènements de rencontre pour la communauté surf de Longchamp, et propose aussi des cours adaptés pour des structures d'accueil de personnes en situation de handicap. Un exemple des réalisations de Surf Harmony depuis le début, sur les notions de Handi Surf, Surf Thérapie et Surf Santé, les initiant sur la côte nord de la Bretagne. Surf Harmony a toujours souhaité contribuer à un esprit conviviale et humain du lieu à travers sa présence et les activités proposées.
Une nouvelle équipe au Bernik Surf Club autour de Pierre Schatz impulse un nouvel élan avec la volonté de former davantage de jeunes. Morgan Ménez initie alors les cours à l'année au sein du club, avant d'avoir à se concentrer sur la gestion de son entreprise. Tout en préservant son aspect de liberté, la pratique du surf se structure davantage avec la création du Comité Départementale d'Ille-et-Vilaine de Surf, représentant la Fédération Française de Surf et la Ligue de Bretagne de Surf au niveau local, avec pour président Frédéric Le Guillou, qui continue de donner beaucoup au surf localement, accompagné par Alan Tessier pour l'aspect compétition. Aujourd'hui, le surf a gagné sa place parmi les grandes disciplines présentes aux Jeux Olympiques, après la première édition au Japon, les JO de Paris 2024 mettrons en lumière les meilleur(es) surfeur(ses) compétiteurs(trices), sur la célèbre vague de Teahupoo à Tahiti.
Le début des années 90 a vu la naissance du premier club de surf de la côte, le Téquila Surf Club, créé par Frédéric Le Guillou et Gilles Ascoet. Avant d'organiser aussi des compétitions, son esprit est pleinement associatif et a pour but de créer des moments de partage entre générations autour de la passion du surf. En plus des rendez-vous sur le spot local, les surf trips organisés sous la forme de week-ends vers les vagues de Quiberon (Morbihan), de la Torche ou de La Palue (Finistère), ont permis à une bande de jeunes de s'épanouir sainement à travers cette activité, de cultiver le goût du voyage et de la rencontre. L'émulation de groupe lors des sessions pour le moins fraîches compte tenu de l'équipement de l'époque, a ainsi favorisé un apprentissage du surf autodidacte, la notion d'école ou de cours n'existant pas encore. Les meilleurs et plus compétiteurs font les premiers résultats aux compétitions régionales, même nationales, que ce soit en shortboard, longboard ou bodyboard. Dans le même temps, Marc Billion devient le premier artisan shaper de la côte, en commençant à créer et fabriquer les planches "Pig" dans son garage à deux pas de la plage. Après des années de formation dans le sud ouest, il s'installera sur la presqu'île de Quiberon en créant la marque existant aujourd'hui sous le nom Atao Surfboards. C'est aussi une période où la conscience écologique émerge davantage, donnant naissance aux nettoyages de plages de la côte avec le concours de la Fondation pour la Nature et l'Homme, et de Surfrider Foundation.
Dans les années 2000, après pour certains avoir voyagé vers d'autres vagues mythiques, entamé leur vie professionnelle avec toujours le surf comme respiration, la génération grandissante prend le relais associatif avec la création du Bernik Surf Club, en continuant la transmission initiée par leurs aînés. Une petite poignée d'entre eux se forme aussi au monitorat de surf. En parallèle, les surfeurs(ses) affluent de plus en plus au fil des dépressions hivernales. Yann Le Herr avec Mistic Surfboards crée le premier véritable atelier de shape, à Pleurtuit puis St-Lunaire. Et plus récemment, Malo Dourver créa les planches MD Surfboards, non loin de la grande plage du Sillon à St-Malo.
Parmi ceux ayant le souhait de transmettre ces valeurs du surf, il y a Morgan Ménez, qui après sa Licence STAPS "éducation et motricité" et l'obtention du Brevet d'État de Surf, fait 4 saisons à Lacanau à l'école "Bo and Co" en tant que moniteur, puis en 2008 il commence à donner des cours de surf sur la plage de Longchamp. Ce qui à l'époque était loin d'être évident, compte tenu de l'amplitude des marées et de la houle parfois capricieuse. En 2009, en parallèle avec sa formation de sophrologue et son travail de sauveteur à la Thalasso de Dinard, il crée Surf Harmony, première école de surf d'Ille-et-Vilaine (35) et de la côte d'Émeraude. Les écoles les plus proches étant à l'époque à Perros-Guirec (Côtes d'Armor) ou à Siouville (Manche). La cabane Surf Harmony est mise en place en 2010 avec la collaboration de la mairie de St-Briac et le maire de l'époque Monsieur Auguste Senghor. L'école propose alors les années suivantes, des stages de surf aux vacances d'été, de Pâques et de la Toussaint, des cours hors vacances pour les locaux ou rennais. En 2014, Surf Harmony est labellisée pour la première fois par la Fédération Française de Surf, montrant son engagement sur la qualité de son accueil, l'enseignement délivré et la sécurité. L'école crée des évènements de rencontre pour la communauté surf de Longchamp, et propose aussi des cours adaptés pour des structures d'accueil de personnes en situation de handicap. Un exemple des réalisations de Surf Harmony depuis le début, sur les notions de Handi Surf, Surf Thérapie et Surf Santé, les initiant sur la côte nord de la Bretagne. Surf Harmony a toujours souhaité contribuer à un esprit conviviale et humain du lieu à travers sa présence et les activités proposées.
Une nouvelle équipe au Bernik Surf Club autour de Pierre Schatz impulse un nouvel élan avec la volonté de former davantage de jeunes. Morgan Ménez initie alors les cours à l'année au sein du club, avant d'avoir à se concentrer sur la gestion de son entreprise. Tout en préservant son aspect de liberté, la pratique du surf se structure davantage avec la création du Comité Départementale d'Ille-et-Vilaine de Surf, représentant la Fédération Française de Surf et la Ligue de Bretagne de Surf au niveau local, avec pour président Frédéric Le Guillou, qui continue de donner beaucoup au surf localement, accompagné par Alan Tessier pour l'aspect compétition. Aujourd'hui, le surf a gagné sa place parmi les grandes disciplines présentes aux Jeux Olympiques, après la première édition au Japon, les JO de Paris 2024 mettrons en lumière les meilleur(es) surfeur(ses) compétiteurs(trices), sur la célèbre vague de Teahupoo à Tahiti.
Quand surfer à Longchamp ?
Comme tout spot de surf, Longchamp a besoin de certaines conditions météo, de vagues et de vent, pour délivrer le meilleur. Cependant, ce qui tisse le lien passionnel entre le surf et les surfeurs de Longchamp, est aussi l'aspect précieux d'une session, ainsi nous avons appris à apprécier tout type de vagues, propres ou ventées. Si vous souhaitez surfer à Longchamp, il faudra donc observer les prévisions météo disponibles désormais sur de nombreux sites ou applications mobile, donnant une idée des conditions de surf à venir sur quelques jours, une semaine tout au plus.
Il vous faudra alors constater la venue d'une houle orientée ouest ou nord ouest, combinée avec des vents de sud à sud ouest pour que ce soit "off shore" (vent creusant et lissant les vagues car venant de la plage), ou des vents de ouest à nord ouest, plus "side" et "on shore" (agitant les vagues car venant plus de la mer). Une idée reçue est que "s'il y a du vent, il y a des vagues", hors nous pouvons observer de très belles vagues sans vent, l'important étant davantage le vent au large, au coeur de la dépression, qui formera la houle. Ceci dit, il vous faudra aussi surveiller la marée, sans chercher à venir qu'à marée haute. Autre idée reçue, qu'il n'y aurait des vagues qu'à marée haute. Par gros coefficients, vous vous rendrez vite compte que ce n'est pas possible de surfer le sable, ni même la digue! Ainsi, attendez bien une heure après la marée haute, que la mer descende avant de vous mettre à l'eau et profiter des vagues pendant un bon moment, ou venez à la marée montante. Les jours de petits coefficients vous offriront davantage de liberté dans l'organisation de vos sessions de surf. Enfin, rien ne remplace l'expérience, le temps passé à observer, constater les échecs et les succès, tout en gardant en tête que la base du surf est l'adaptabilité et l'acceptation.
Il vous faudra alors constater la venue d'une houle orientée ouest ou nord ouest, combinée avec des vents de sud à sud ouest pour que ce soit "off shore" (vent creusant et lissant les vagues car venant de la plage), ou des vents de ouest à nord ouest, plus "side" et "on shore" (agitant les vagues car venant plus de la mer). Une idée reçue est que "s'il y a du vent, il y a des vagues", hors nous pouvons observer de très belles vagues sans vent, l'important étant davantage le vent au large, au coeur de la dépression, qui formera la houle. Ceci dit, il vous faudra aussi surveiller la marée, sans chercher à venir qu'à marée haute. Autre idée reçue, qu'il n'y aurait des vagues qu'à marée haute. Par gros coefficients, vous vous rendrez vite compte que ce n'est pas possible de surfer le sable, ni même la digue! Ainsi, attendez bien une heure après la marée haute, que la mer descende avant de vous mettre à l'eau et profiter des vagues pendant un bon moment, ou venez à la marée montante. Les jours de petits coefficients vous offriront davantage de liberté dans l'organisation de vos sessions de surf. Enfin, rien ne remplace l'expérience, le temps passé à observer, constater les échecs et les succès, tout en gardant en tête que la base du surf est l'adaptabilité et l'acceptation.
Surf Harmony vous accompagne
Surf Harmony est là pour vous guider sur ce long chemin qu'est le surf, que ce soit lors des cours, stages, ou lorsque vous venez louer du matériel. Le surf est une activité très accessible aujourd'hui, aidée par la présence de nos écoles labellisées par la Fédération Française de Surf, avec l'utilisation d'un matériel adapté au gabarit et au niveau de chacun, un enseignement de qualité proposé par des professionnels diplômés. Cependant, si vous souhaitez progresser en surf et vous faire plaisir dans tout type de vagues, il faudra alors persévérer et accepter les aléas liés à toute activité de pleine nature, et quelque soit la météo et la température de l'eau, voir dans chaque session l'occasion d'apprendre, et avant tout, prendre plaisir à être à l'eau!
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Première école de surf de la côte d'Émeraude et d'Ille-et-Vilaine (35), proche de Dinard et Saint-Malo. Depuis 2009, un enseignement de qualité et en sécurité, labellisé par la Fédération Française de Surf, l'harmonie du surf en Bretagne.
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